Coup d’arrêt aux projets miniers ?
Le vrai coût de la crise
Avant la crise, les perspectives étaient bonnes. Elles sont aujourd’hui plus modestes. Le Fonds monétaire international (FMI) prévoyait 4,6 % de croissance en 2009, la BAD ramène cette projection à 3,1 %. Mais le plus inquiétant concerne l’éventuelle remise en cause des programmes prévus dans le secteur minier. Au total, entre 2003 et 2008, le Cameroun a attribué 51 permis de recherche et quatre d’exploitation. Six grands projets recensés devaient entraîner des perspectives d’investissements de 10 milliards de dollars. Cela comprend notamment l’exploitation par la société Geovic Cameroun du gisement de Nkamoua (cobalt, nickel, manganèse). Le début de la production était annoncé pour 2010. L’autre projet concerne le gisement ferreux de Mbalam, accordé à la société Cam-Iron. À ce jour, aucun report n’a été officiellement annoncé. « La crise de liquidités complique la donne », reconnaît toutefois un chef d’entreprise. Le Cameroun peut malgré tout compter sur sa demande intérieure, son tissu de PME et les annulations de dette consenties par les bailleurs de fonds pour sortir de cette mauvaise passe.
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