Menaces sur les investissements
Le vrai coût de la crise
Surfant sur son matelas de pétrodollars, l’Algérie tirait jusqu’ici de sa croissance d’ambitieux et coûteux programmes gouvernementaux. Mais la chute des cours du baril de brut (sur lequel est indexé le prix du gaz) conjuguée à la dévaluation du dollar assombrit les perspectives. Avec cette certitude : les recettes en devises, provenant à 98 % des hydrocarbures, seront en baisse en 2009. Idem pour les recettes fiscales, à 75 % issues de ce même secteur. Tandis que le risque est grand que la facture alimentaire, elle, continue d’enfler (8 milliards de dollars en 2008). La Banque mondiale table sur une croissance de 2,2 % en 2009 et de 3,5 % en 2010, contre 4,6 % en 2008. Malgré tout, l’Algérie aura sans doute du mal à poursuivre sur le même rythme ses projets d’infrastructures. Le nouveau programme présidentiel prévoit 150 milliards de dollars d’investissements d’ici à 2014, soit plus que les 140 milliards de réserves de change.
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