Tout ce qui brille n’est pas or
Le vrai coût de la crise
On peut reconnaître aux autorités sud-africaines une qualité : la franchise. Le gouverneur de la Banque centrale, Tito Mboweni, a prévenu que le pays s’engageait sur « un chemin difficile pour les trois ou quatre prochaines années ». Entre mai 2008 et mars 2009, le rand a subi une dépréciation de 23 % par rapport au dollar, sur fond de dégringolade boursière à Johannesburg et de manque de liquidités. Premier secteur de l’économie, la production minière a chuté de près de 13 % en 2008. Si l’or reste en légère hausse, la production de diamant et de platine a baissé. Le secteur devrait perdre entre 20 000 et 50 000 emplois. L’industrie en général va mal, notamment l’automobile – moins 35 % de ventes de voitures neuves, la chute la plus importante depuis un quart de siècle – ainsi que le textile, en grande difficulté depuis plusieurs années. Le gouvernement s’attend à une hausse importante du chômage, officiellement établi à 23 %, mais estimé à 35 % de la population active. Quant à la croissance, en hausse continue pendant quinze ans, elle est en net repli.
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