Fausse attaque et vraie panique
Quatre obus de mortier tombés dans la nuit du 13 au 14 avril sur le quartier de Ouenzé, dans le nord de Brazzaville, ont fait croire à nombre de Congolais que les heures noires de la guerre civile étaient revenues. D’autant que l’événement a été imprudemment qualifié d’« attaque » par des agences de presse (et des radios) étrangères, lesquelles n’ont pas manqué de mettre ces « tirs de mortier » attribués à des « assaillants non identifiés » en relation avec l’ouverture, le lendemain, du « dialogue républicain » entre le pouvoir et l’opposition, dans la perspective de la présidentielle du mois de juillet. En réalité, ces explosions étaient dues à… la foudre, qui s’est abattue sur un entrepôt de munitions du Camp de l’intendance – lequel n’est pas équipé de paratonnerre –, projetant les obus à plusieurs centaines de mètres. Sans faire, heureusement, de victimes.
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