Philippe Guillaume
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Les lecteurs de Jeune Afrique ne le connaissaient pas. Et pourtant, lui passait son temps à penser à eux. À vérifier de lourdes infos ou de petits détails, à bichonner des textes, à traquer les coquilles, à réécrire des phrases. Travailleur de l’ombre, Philippe Guillaume était correcteur, fin connaisseur de l’orthographe, de la ponctuation, de la grammaire. Avec passion, rigueur et professionnalisme, il relisait chaque semaine depuis douze ans l’ensemble des pages de chaque numéro. Depuis les bureaux parisiens de J.A., Philippe parcourait l’Afrique, du nord au sud et d’est en ouest, un stylo rouge dans une main, un dictionnaire dans l’autre. Un plaisir pour celui qui avait enseigné le français au centre culturel de Khartoum, au Soudan, au début des années 1990, et qui maîtrisait l’arabe classique et dialectal.
Philippe nous a quittés brutalement le 3 avril, à l’âge de 44 ans. À sa famille et à ses proches, nous présentons nos sincères condoléances.La rédaction de Jeune Afrique
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