Barack Obama : de l’embarras d’avoir une tante

« Oui, Barry, ton père avait un trop grand cœur. Il donnait à tous ceux qui le lui demandaient. Et tout le monde le lui demandait. […] Il faut mettre une limite. Si tout le monde est de la famille, personne n’est de la famille. »

Publié le 15 avril 2009 Lecture : 1 minute.

Ainsi parle Zeituni Onyango (56 ans), la tante kényane de Barack Obama, dans Les Rêves de mon père. C’est elle qui, en 1988, est venue l’accueillir à l’aéroport de Nairobi lors de son premier séjour au Kenya. Depuis, son neveu est devenu président et elle-même a rejoint les États-Unis. Une semaine avant l’élection de novembre 2008, le Times, de Londres, a révélé qu’elle occupait illégalement un logement social de la ville de Boston et était, depuis 2004, sous le coup d’un arrêt d’expulsion. « Si elle est en contravention avec la loi, cette dernière doit être appliquée », s’est borné à commenter Obama.

Le 1er avril, un tribunal de Boston a de nouveau examiné, à huis clos, la demande d’asile politique d’Onyango, qui s’occupe désormais d’assistance sanitaire aux personnes en difficulté. Mais il a différé sa décision jusqu’au 4 février 2010. « Dieu merci ! » a lancé la requérante. S’appuyant sur une canne, portant une perruque rousse, un grand manteau et des lunettes de soleil, elle a quitté le tribunal par une porte dérobée afin d’éviter les caméras massées devant l’entrée. Elle sait que son neveu ne peut pas intervenir en sa faveur : « Si tout le monde est de la famille… »

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