Exclusion d’un futur imam « républicain »
La formation d’imams « à la française » vient de subir un premier revers avec l’exclusion de l’un des vingt-cinq étudiants de la deuxième promotion, un certain Abdessamad Merimi, auparavant prédicateur à Grigny, dans la banlieue parisienne. Motif : il aurait, à plusieurs reprises, tenu des propos antisémites, au point de choquer certains de ses condisciples. L’intéressé dément et plaide le « malentendu », mais son exclusion et les raisons qui l’ont motivée ont été confirmées, le 7 avril, par le ministère de l’Intérieur.
C’est ce même ministère qui, en 2003 – il était à l’époque dirigé par Nicolas Sarkozy –, a été à l’initiative de la création du Conseil français du culte musulman (CFCM), puis de la formation d’imams censés enseigner, outre la théologie, le respect des valeurs républicaines. Faute de consensus au sein du CFCM, ladite formation a été confiée à l’Institut catholique de Paris, en partenariat avec l’Institut musulman de la Grande Mosquée de Paris. Ni l’un ni l’autre n’ont souhaité s’exprimer sur le sujet.
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