Indemnisés par Pfizer
Après des années de négociations, les laboratoires Pfizer et l’État de Kano, au Nigeria, ont signé un accord qui porte à 56 millions d’euros les compensations aux familles de victimes d’un essai thérapeutique illégal. Onze enfants sont décédés après avoir participé en 1996 à un test de la trovafloxacine (vendu par Pfizer sous le nom Trovan), antibiotique aujourd’hui autorisé aux États-Unis, uniquement pour les adultes.
Il y a neuf ans, les familles avaient entamé une procédure après la révélation de ce scandale par une enquête du Washington Post sur les essais thérapeutiques à travers le monde. Cinq des onze victimes avaient reçu de la trovafloxacine, les six autres avaient eu un traitement à base d’un autre antibiotique. Les tests avaient été engagés sans autorisation officielle dans un hôpital de Kano sur des malades souffrant de méningite. Pfizer s’est défendu en assurant n’être intervenu que pour aider les victimes de l’épidémie, et avec l’autorisation des parents.
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