De plus en plus loin de l’Afrique

Publié le 15 avril 2009 Lecture : 1 minute.

Le Cap-Vert céderait-il aux sirènes de sa vocation insulaire ? S’il ne remet pas en question son adhésion à la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), dont il est membre depuis son indépendance en 1975, l’archipel poursuit sa marche vers la mondialisation en prenant des chemins de traverse. Peu présents dans les structures de la commission de la Cedeao, et ayant peu d’emprise sur les décisions qu’elle prend, les Cap-Verdiens sont nombreux à s’avouer déçus des progrès réalisés par l’intégration ouest-africaine et à se déclarer favorables à l’adhésion à l’Union européenne, avec laquelle un accord de partenariat spécial a déjà été établi en décembre 2007. Atlantiste par tradition, l’archipel est également candidat pour adhérer à l’Otan. Et en matière d’immigration, le ministre des Affaires étrangères a exprimé une position alignée sur celle de la France, avec laquelle un accord de gestion des flux migratoires a été signé en novembre 2008. « Nous avons été très clair avec nos homologues de la Cedeao et nous avons demandé plus de sécurité et de garanties concernant les documents d’identité de leurs ressortissants », a-t-il déclaré le 27 mars 2009 lors de la visite à Praia du ministre français de l’Immigration et de l’Identité nationale, Éric Besson. 

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