Police aux frontières

Publié le 16 avril 2009 Lecture : 1 minute.

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Où va l’Afrique centrale ?

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Les quelque 30 millions de ressortissants de la Cemac attendent toujours de pouvoir voyager sans entraves dans la zone. Les six États membres ne sont pas encore parvenus à supprimer les contrôles aux frontières. Le principe de la libre circulation des personnes et des biens – l’un des piliers de la Communauté – est loin d’être vécu dans les faits. Où qu’ils se rendent, Gabonais et Équato-Guinéens doivent obtenir un visa. D’ailleurs, l’entrée sur le territoire de ces deux pays est soumise à la même formalité. En revanche, par des décisions unilatérales prises dans le cadre de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (Ceeac), dont ils sont membres, le Cameroun, la République centrafricaine et le Congo ont décidé, en août 2004, de supprimer les visas pour les titulaires d’un passeport de service ou diplomatique. Les autorités camerounaises et congolaises sont allées plus loin dans un cadre bilatéral en supprimant purement et simplement cette formalité pour leurs ressortissants respectifs. Ainsi, entre le Cameroun et Tchad, une pièce d’identité suffit aux voyageurs camerounais et tchadiens pour passer les frontières. Attendu, le passeport Cemac va peut-être enfin rendre effective une libre circulation des personnes dont on parle depuis une première convention signée à N’Djamena en 1972, dans le cadre de la défunte Union douanière des États de l’Afrique centrale (Udeac).

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