Après Matsuura, qui ?
Qui succédera au Japonais Koïchiro Matsuura, dont le second mandat s’achèvera à la fin de l’année, à la tête de l’Unesco ? Le conseil exécutif devait, le 14 avril, recevoir les dossiers de candidature. Le président égyptien Hosni Moubarak a demandé à Boutros Boutros-Ghali, l’ancien secrétaire général de l’ONU, de pousser la candidature de leur compatriote Farouk Hosni. Ancien ministre de la Culture, celui-ci fait figure de favori, même si ni l’Union africaine ni la Ligue arabe n’ont encore pu propulser sa candidature avec suffisament de vigueur. Du coup, l’Algérie envisagerait de présenter celle de Mohamed Bedjaoui, un ancien chef de la diplomatie.
Dans les couloirs de l’Unesco, à Paris, d’autres noms circulent. Ceux de la Lituanienne Ina Marciulionyté et de la Bulgare Irina Bokava, l’une et l’autre ambassadrices de leur pays auprès de l’Unesco. Et celui de Benita Ferrero-Waldner, ancienne ministre autrichienne des Affaires étrangères et actuelle commissaire européenne aux Relations extérieures. La France tiendrait quant à elle en réserve la candidature de l’ancien ministre Jack Lang. Enfin, les chances de deux candidats « maison » ne sont pas à négliger. Il s’agit de deux directeurs généraux adjoints, le Brésilien Marcio Barbosa et, surtout, l’Allemand Hans d’Orville.
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