Affi Nguessan chez les rosicruciens
C’est dans un endroit inattendu que le Front populaire ivoirien (FPI) a, le 5 avril, tenu meeting à Paris. Son président, l’ancien Premier ministre Pascal Affi Nguessan, a en effet pris la parole au siège de l’Ancien et Mystique Ordre de la Rose-Croix (Amorc). Plutôt discrète, cette société philosophique de mieux en mieux implantée en Afrique souffre, en France, d’une réputation sulfureuse depuis que son nom a été évoqué dans l’enquête sur les massacres de l’Ordre du temple solaire (OTS), en 1994, 1995 et 1997 (74 victimes réparties entre la Suisse, la France et le Canada). Les enquêteurs avaient établi que certains dirigeants de l’OTS avaient en commun d’avoir fréquenté l’Amorc. La doctrine de l’Ordre solaire empruntait d’ailleurs beaucoup à l’enseignement ésotérique des rosicruciens. Pourtant, à l’exception de cette proximité idéologique, les enquêteurs n’avaient pu établir aucun lien entre l’Amorc et les crimes de l’OTS.
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