Sous-capacité de production

Publié le 7 avril 2009 Lecture : 1 minute.

Portées par la croissance mondiale, la production et la consommation de ciment ont progressé d’environ 7,3 % par an depuis 2000, pour s’établir à 2,85 milliards de tonnes l’année dernière. L’activité a été portée par le boom économique asiatique, première région consommatrice et productrice de ciment dans le monde. À elle seule, la Chine représente plus du tiers du marché mondial… Dans ce tableau, l’Afrique occupe une place honorable. Ses capacités ont bondi de 70 % en sept ans. Le continent produit près de 5 % du total mondial – un peu plus que les États-Unis – pour une consommation équivalente : environ 110 millions de tonnes. Mais les usines sont mal réparties. L’Afrique du Nord et l’Afrique du Sud couvrent tant soit peu leurs besoins. L’Égypte les couvre largement, qui produit près de 40 millions de tonnes pour moins de 35 millions consommées.

Ailleurs, le déficit est très important. En haut de la liste, le Nigeria. Selon des chiffres officiels délivrés fin 2008, la demande locale atteindrait 18 à 20 millions de tonnes pour une production d’environ 6,5 millions de tonnes. Certains pays africains sont dépourvus, ou quasiment, de production de ciment : c’est notamment le cas du Mali, de la Guinée, du Soudan, de la Somalie, du Tchad et du Gabon. En zone franc, le Sénégal et le Togo font figure d’exceptions. Le premier fait face à la demande. Il dispose d’une capacité d’environ 3 millions de tonnes, qui devrait progresser pour dépasser les 5 millions. Le second exporte une grande partie de sa production, notamment vers le Bénin et le Niger.

la suite après cette publicité

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires