Cette semaine dans Jeune Afrique
Cette semaine dans « Jeune Afrique », retrouvez les dessous de la victoire de Bolloré à Abidjan. Également, un grand dossier spécial infrastructures et BTP.
Alors que le français Bolloré vient d’emporter la concession du deuxième terminal à conteneurs d’Abidjan – le fameux TC2 -, les questions se multiplient sur les raisons d’un tel succès. Jeune Afrique a enquêté. Retenu de justesse à Abidjan après la phase technique, Bolloré a su inverser la tendance pour virer en tête lors de l’offre financière, déclenchant une nouvelle controverse quant aux conditions d’attribution du contrat de concession, comme cela avait déjà été le cas en 2009 au Togo ou deux ans plus tard en Guinée, entre autres. Profitant comme personne du large mouvement de privatisation des ports et autres infrastructures de transport imposé à l’Afrique depuis les années 1990 par le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale, le groupe s’est taillé un empire depuis la reprise du transitaire Scac en 1986.
Disposant du réseau de transport le plus dense d’Afrique de l’Ouest, Bolloré est devenu un acteur clé sur un secteur qui l’est tout autant. Selon les estimations, l’opérateur transporterait chaque année entre 30% et 50% de toutes les productions africaines de cacao et de coton, exerçant une emprise réelle sur l’économie du continent. Fort des dizaines de milliers d’emplois qu’il a créés en Afrique et des installations hautement stratégiques qu’il contrôle, Vincent Bolloré a aussi su bâtir un réseau d’influence qui lui permet de renforcer celui de ses activités en Afrique. N’aurait-il pas renégocié en décembre2012 directement avec la présidence ivoirienne les droits d’entrée du TC1 pour forcer la décision sur leTC2 ? Quoi qu’il en soit, si ses pratiques ne brillent pas toujours par leur transparence, elles permettent à Bolloré d’être aujourd’hui bien campé sur ses positions le long de la côte ouest-africaine.
Découvrez également pour la première fois cette semaine les « indiscrets », une page de nouvelles confidentielles sur les affaires économiques africaines.
En section entreprises et marchés, la musique en ligne fait des émules : Deezer, The Kleek, Simfy, TruSpot… Lancés par des géants ou des start-up, les sites d’écoute en streaming tentent de s’imposer en Afrique. Leur modèle économique, lui, reste à trouver.
En Algérie, la sous-traitance est à l’épreuve. Alors que les partenariats industriels se multiplient entre groupes internationaux – Renault, Massey Ferguson, Liebherr – et entreprises publiques, aux PME de se montrer à la hauteur pour en tirer parti.
Retrouvez cette semaine le portrait de Michel Abrogoua, patron de Phoenix Capital Management, qui vient de se trouver un partenaire de choix en la personne de Jean Ping, le Gabonais récemment libéré de ses obligations de président de la commission de l’Union africaine.
En section finance, Jeune Afrique a interviewé Nivaash Singh, Directeur Mines chez Nedbank Capital. Alors que les cours des métaux ne se portent pas bien, tout particulièrement l’or, les miniers opérant sur le continent doivent-ils pour autant s’inquiéter ?
Enfin, Jeune Afrique propose un dossier spécial BTP. L’embellie est au rendez-vous. Entre la multiplication des grands projets immobiliers et la mise en place des corridors régionaux, la croissance du secteur de la construction ne faiblit pas. Mais cette fièvre est-elle pérenne?
Sommaire
Logistique
… et à la fin, c’est toujours Bolloré qui gagne
Une entreprise qui s’africanise
À Abidjan, cinq questions autour d’une concession
Les indiscrets
Entreprises & marchés
Internet – La musique en ligne fait des émules
Algérie – La sous-traitance à l’épreuve
Décideurs
Côte d’Ivoire – En quête de fonds, Michel Abrogoua a trouvé un partenaire de choix
Tunisie – Jamel Gamra sur le pont
Finance
Minerais – « Les superprofits sont menacés, mais pas la viabilité des projets »
Dossier infrastructures
L'éco du jour.
Chaque jour, recevez par e-mail l'essentiel de l'actualité économique.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus – Économie & Entreprises
- Chez Itoc au Sénégal, les enfants de Baba Diao revisitent la gouvernance du groupe
- Carburant en Afrique : pourquoi les exportateurs mondiaux jouent des coudes pour a...
- Doublé par la junte au Mali, Maroc Telecom restera-t-il dans le pays ?
- L’arrestation du PDG du groupe CHO secoue l’huile d’olive tunisienne
- Sénégal : à quoi doit servir la nouvelle banque de la diaspora ?