Découpage à haut risque

Publié le 7 avril 2009 Lecture : 1 minute.

Alors que le spectre de la guerre semble s’éloigner du Nord-Kivu après la signature d’un accord, le 22 mars, entre le gouvernement congolais et les ex-groupes armés (dont le CNDP), une nouvelle crise serait à craindre. Depuis quelques semaines, certains leaders locaux proposent de diviser l’actuelle province du Nord-Kivu en deux entités distinctes : le Nord (axe Kanyabayonga-Beni) reviendrait aux Nandes (40 % de la population) et le Sud (axe Rutshuru-Masisi-Walikale) aux Hutus et autres rwandophones, qui se plaindraient d’être dominés par les premiers. La question a été évoquée au plus haut niveau de l’État. « Un nouveau découpage de la province ne rime à rien, estime le gouverneur, Julien Paluku Kahongya. Notre richesse c’est l’unité. » Pour beaucoup de gens, si un tel projet voyait le jour, il conduirait à de nouvelles tensions communautaires qui retarderaient encore de plusieurs années le développement de la région et conduiraient à une énième déstabilisation.

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