Qu’en pensent-ils ?
Comment sont accueillis les résultats du sommet du G20 ? Il y a, bien sûr, les laudateurs, les contempteurs et les attentistes… Tour d’horizon.
Publié le 6 avril 2009 Lecture : 1 minute.
LES SATISFAITS
La majorité des commentaires des chefs d’État et de gouvernement sont dithyrambiques, comme il se doit à la fin d’un sommet auquel ils ont participé.
L’Américain Barack Obama a jugé le sommet « très productif » et l’a qualifié de « tournant dans la recherche de la reprise économique ».
Le Français Nicolas Sarkozy s’est déclaré « très heureux » que le G20 soit allé « au-delà de ce que l’on pouvait imaginer », notamment dans la surveillance des hedge funds, des agences de notation et des paradis fiscaux.
L’Allemande Angela Merkel a salué « un compromis historique pour une crise exceptionnelle ».
Le Russe Dmitri Medvedev a estimé qu’il s’agissait « d’un pas en avant, même si l’on ne pouvait pas régler tous les problèmes ».
LES PRUDENTS
Ban Ki-Moon, le secrétaire général de l’ONU, « heureux que les dirigeants du G20 se soient engagés sur un ensemble de mesures de 1 100 milliards de dollars », juge « essentiel que la partie de cette somme destinée aux pays les plus pauvres soit effectivement versée ».
Le célèbre rocker et militant humanitaire Bob Geldof évoque des avancées « à première vue considérables », mais se demande si les pays du continent « toucheront vraiment les sommes promises, et sous quelle forme : dons ou prêts à taux élevés ? ».
LES MECONTENTS
L’association écologiste Greenpeace estime que, « en ne plaçant pas le réchauffement climatique parmi leurs priorités, les dirigeants du G20 ont manqué une vraie occasion d’assurer, à long terme, la santé économique et environnementale » de la planète.
L’association World Development Movement parle de « pilule amère à avaler », parce que les participants « n’ont fait que déplacer les transats d’un Titanic en train de couler » et que la lutte contre la pauvreté n’est toujours pas à la hauteur des problèmes.
