RCD : le « deuil » de trop

Publié le 6 avril 2009 Lecture : 1 minute.

Il avait déjà décidé de boycotter l’élection présidentielle du 9 avril et de mettre ses activités en veilleuse jusqu’au lendemain du scrutin. Pour mieux faire son « deuil de la démocratie en Algérie », le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) a choisi d’aller plus loin en remplaçant sur le fronton de son siège algérois les couleurs nationales par un drapeau noir. Président de la commission de surveillance de l’élection, Mohamed Teguia estime que ce geste « criminel » constitue un outrage aux symboles de la République, placés sous la protection de la Constitution depuis la récente révision. Des poursuites judiciaires ne sont apparemment pas exclues. Elles pourraient même déboucher sur la dissolution du parti.

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