Aspen se renforce dans la nutrition infantile

Aspen Pharmacare Holdings, le principal fabriquant de médicaments génériques sud-africain, investit 215 millions de dollars pour acquérir les droits de propriété intellectuelle et les actifs de l’activité nutrition infantile de Nestlé SA pour l’Afrique australe et l’Australie.

Stephen Saad, PDG d’Aspen. © Sunday Times

Stephen Saad, PDG d’Aspen. © Sunday Times

Publié le 19 avril 2013 Lecture : 1 minute.

Avec l’acsuisition des droits de propriété intellectuelle et les actifs de l’activité nutrition infantile de Nestlé SA, le géant sud-africain Aspen, qui distribue ses génériques dans plus de 150 pays, poursuit sa diversification pour se développer en Australie, en Amérique du Sud et en Afrique subsaharienne.« Le business model d’Aspen consiste à acheter les droits d’utilisation de marques qui se sont imposées sur le marché et de les distribuer dans des régions en forte croissance et dans les marchés émergents. L’espace pharmaceutique étant hautement compétitif, Aspen doit poursuivre sur cette voie », a souligné Wayne McCurrie, gestionnaire de portefeuille chez Momentum Asset Management, à Johannesburg, cité par Bloomberg. L’an dernier, les revenus d’Aspen issus de la nutrition infantile s’élevaient à 83 millions de dollars australiens, en Australie, et à 180 millions de rands en Afrique du Sud.

Lire aussi :

la suite après cette publicité

Kiyoshi Adachi : « Certaines entreprises sont prêtes à devenir des acteurs mondiaux »
Mouvement de fonds dans la pharmacie

Lois antitrust

En avril dernier, Nestlé avait racheté la branche nutrition infantile de Pfizer pour 11,9 milliards de dollars, mais le groupe suisse a procédé à la cession de cette activité pour se conformer aux lois antitrust. Moyennant 215 millions de dollars, cette acquisition donne le droit au géant sud-africain de commercialiser pendant dix ans les produits infantiles de Nestlé en Australie, en Afrique du sud, au Botswana, en Namibie, au Lesotho, au Swaziland et en Zambie.

Les autorités australiennes de la concurrence ont d’ores et déjà approuvé cette acquisition, mais l’Afrique du Sud et de la Namibie n’ont toujours pas donné leur feu vert.

la suite après cette publicité

L'éco du jour.

Chaque jour, recevez par e-mail l'essentiel de l'actualité économique.

Image

Contenus partenaires