Essor de la production aurifère
Les autorités burkinabè ont décidé de moderniser en 2009 l’exploitation des minerais du pays, dont le tiers de la production est aux mains des quelque 200 000 orpailleurs traditionnels. Ce qui permettra de tripler la production, qui était de 5,8 tonnes en 2008, pour atteindre 17 tonnes en 2009. Elle passera même à 23 tonnes d’ici à deux ans, selon les autorités, avec notamment l’entrée en production industrielle des mines d’or d’Essakane dans la région du Sahel et Manafouberi dans le Mouhoun, détenue par le norvégien Wega Mining, dont les réserves sont estimées à 120 tonnes. Le sud-africain Randgold Resources, déjà très présent en Côte d’Ivoire et au Mali, a obtenu une licence pour la prospection du site de Klaka dans le Yatenga. En attendant, la production industrielle est assurée par Estrucan, Cluff Mining et High River Gold Mines.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- Au Mali, le Premier ministre Choguel Maïga limogé après ses propos critiques contr...
- CAF : entre Patrice Motsepe et New World TV, un bras de fer à plusieurs millions d...
- Lutte antiterroriste en Côte d’Ivoire : avec qui Alassane Ouattara a-t-il passé de...
- Au Nigeria, la famille du tycoon Mohammed Indimi se déchire pour quelques centaine...
- Sexe, pouvoir et vidéos : de quoi l’affaire Baltasar est-elle le nom ?