Abdoulaye Baldé

Responsable de la Génération du concret, élu maire de Ziguinchor

Publié le 31 mars 2009 Lecture : 1 minute.

Jeune Afrique : Quelle analyse faites-vous de la défaite subie par le PDS ?

Abdoulaye Baldé : Les électeurs ont sanctionné les élus locaux sortants qui n’ont pas honoré leurs promesses de 2002. Pour autant, ce serait une erreur de croire que le PDS est devenu minoritaire. Cette défaite s’explique par des fautes commises lors des investitures. Mais également par un contexte économique difficile dû à la crise mondiale. Contrairement au discours de l’opposition, ces élections locales ne sont pas un référendum pour ou contre le gouvernement. Même si nous devons lire de manière claire ces signaux qui nous ont été envoyés par les électeurs.

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Qu’est-ce qui explique l’échec de la Génération du concret ?

La GC n’était pas candidate à ces élections locales. Elle est venue en appui à la Coalition Sopi 2009, à l’image de ses autres alliés. Même si, globalement, elle s’en sort bien dans les localités ou elle a été tête de liste, en particulier dans la région Sud [Goudomp, Kalounaye, Milanpae, Ouonok, Velingara] et dans le Sud-Est, elle ne pouvait pas ne pas subir les contrecoups des résultats obtenus par le PDS puisque la GC se situe à la périphérie de cette formation politique. Par ailleurs, c’est la première fois que la GC affrontait les suffrages des électeurs. Les résultats de ces élections vont nous permettre d’affiner notre stratégie.

Après ce désaveu, quel est l’avenir de la GC ?

L’avenir passe par une meilleure organisation et une meilleure définition de notre place au sein du PDS. Il dépend des leçons que nous allons tirer de cette première bataille, qui ne sera pas la dernière. Le chemin sera long, mais nous relèverons le défi. Donnez-nous le temps de mûrir et de grandir avant de porter des jugements hâtifs.

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