Razzia marocaine

Publié le 30 mars 2009 Lecture : 1 minute.

C’était une autre époque. Dans Le Matin du Sahara, sur lequel il régnait en seigneur féodal, Moulay Ahmed Alaoui avait pour (mauvaise) habitude de reprendre in extenso les articles de Jeune Afrique qui lui convenaient et d’appeler à censurer ceux qui lui déplaisaient.

Moulay Ahmed s’en est allé ; le photocopillage de Jeune Afrique, lui, est resté. Après Al Massae, c’est au tour d’un autre journal marocain en arabe, Aljarida Aloula, d’être pris la main dans le sac des voleurs de textes.

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Dans son édition du 3 mars, le quotidien d’Ali Anouzla a entièrement traduit et reproduit notre reportage sur le congrès du parti de Fouad Ali El Himma (J.A. n° 2512), sans la moindre autorisation de notre part. Avant de récidiver, les 17, 18 et 19 mars, en version maxi : l’intégralité, photos comprises, de l’enquête de notre dernière livraison sur les anciens de la prison de Kenitra, déclinée en trois parties !

Inutile de préciser à ces étranges « confrères » que le procédé est à la fois immoral, illégal et commercialement déloyal : ils n’en ont cure. Pour certains journalistes marocains, hélas, un homme de presse a tous les droits. Et n’allez surtout pas leur parler de copyright, encore moins leur intenter un procès pour dommages et intérêts : le prédateur de la liberté de la presse, ce serait vous…

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