Ravalomanana, ou comment s’en débarrasser

Publié le 30 mars 2009 Lecture : 1 minute.

En quelques heures, tout a été dit sur le chef de l’État déchu, Marc Ravalomanana. De « bonnes sources » parlaient d’un avion qui avait discrètement quitté le pays, sans plan de vol connu. D’autres le disaient à Maurice. Et des témoins, non moins fiables, assuraient qu’il était réfugié en Europe. À Tana aussi, la diffusion de rumeurs est un sport national.

« Il est toujours à Madagascar, il n’est pas parti, il n’est pas en résidence surveillée, il n’est pas dans une résidence fixe », assurait, le 20 mars, Norbert Ratsirahonana, proche conseiller de Rajoelina (voir p. 16). Tenu « à ne pas en dire plus », il a cependant sous-entendu que des contacts téléphoniques avaient été établis entre l’autorité de transition et Ravalomanana.

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Accusé, entre autres, de haute trahison, ce dernier n’est pas pour autant recherché. « Nous n’avons même pas de juridiction adéquate pour le juger », explique Ratsirahonana. Le nouveau pouvoir, dans cette période encore instable, aurait préféré que le président sortant prenne le large. Celui-ci en aurait eu d’abord l’intention, puis se serait ravisé.

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