Le Sud et « l’effet CPI »
Mandat d’arret contre Béchir: les réactions
Les dirigeants de la province semi-autonome du Sud-Soudan s’inquiètent des conséquences néfastes que risque d’avoir le mandat d’arrêt lancé par la Cour pénale internationale (CPI) contre le président Omar el-Béchir. Après quarante ans d’une atroce guerre civile (2 millions de morts), les sécessionnistes du Mouvement de libération du peuple du Soudan (SPLM) et le pouvoir central de Khartoum ont, en 2005, conclu un accord de paix qui prévoit la tenue d’élections, cette année, et d’un référendum d’autodétermination, en 2011. Or il est probable qu’El-Béchir prendra prétexte de la situation d’exception créée par le mandat d’arrêt pour repousser sine die ces deux consultations. Ce qui pourrait déboucher sur un dramatique retour à la case départ.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Mandat d’arret contre Béchir: les réactions
Les plus lus – Politique
- À Casablanca, la Joutia de Derb Ghallef en voie de réhabilitation
- Mali : ce que l’on sait de la disparition de Daouda Konaté
- En RDC, la nouvelle vie à la ferme de Fortunat Biselele
- Présidentielle en Côte d’Ivoire : la compagne de Tidjane Thiam sort de l’ombre
- Présidentielle en Côte d’Ivoire : la stratégie anti-fake news d’Alassane Ouattara