Rien ne va plus pour Robert Ménard

Publié le 30 mars 2009 Lecture : 1 minute.

Créé au Qatar, à la fin de 2007, par Robert Ménard, le Centre de Doha pour la liberté d’information (CDLI) risque de fermer. Bénéficiant de la bénédiction de Cheikha Mozah, l’épouse de l’émir, l’ancien président de Reporters sans frontières (RSF) n’a jamais été apprécié par les autres dirigeants, en particulier le Premier ministre Cheikh Hamad Bin Jassem Al Thani. Ses demandes de visas pour « des journalistes afghans menacés » n’ont par exemple jamais abouti.

Le 16 mars, Ménard a donc adressé à Cheikha Mozah une lettre ouverte qui risque d’envenimer encore les choses. « Depuis des mois, écrit-il, certains autour de vous et d’autres que vous avez nommés à la tête du Centre s’acharnent à nous mettre des bâtons dans les roues, tentent par tous les moyens de limiter notre indépendance, notre liberté d’action et de parole, et donc notre crédibilité. Ce n’est plus tolérable. Je vous demande solennellement de faire respecter et d’être garant de ces valeurs et de ces principes qui ont présidé à la création du Centre et devraient être une fierté pour le Qatar.

la suite après cette publicité

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires