Les recettes d’un câblier

Publié le 17 mars 2009 Lecture : 1 minute.

Actives dans 42 pays à travers le monde et sur tout le continent (sauf en Afrique du Sud), les Câbleries du Maroc ont axé leur stratégie sur l’export. « Nous nous sommes tournés en priorité vers l’Afrique, qui intéresse un peu moins nos concurrents internationaux parce que les quantités en jeu ne sont pas énormes et que l’instabilité politique est monnaie courante », explique son président, Youssef Tagmouti.

Dès l’an 2000, il décide de s’implanter à Abidjan, le marché est en pleine expansion. L’expérience se solde par un échec, mais ne décourage pas l’entrepreneur, qui décide de déplacer ses expatriés de Côte d’Ivoire pour ouvrir une antenne au Sénégal. Très vite, le bureau de Dakar va importer de plus en plus de marchandises depuis le Maroc, poussant la société à envisager la création d’une unité de fabrication sur place. C’est chose faite en 2003. Depuis, l’usine est devenue leader sur le marché de l’UEMOA. À terme, Youssef Tagmouti souhaite que s’opère un véritable transfert d’expertise. À Dakar, le top-management est marocain, mais de nombreux Sénégalais ont été recrutés (dont une vingtaine ont suivi une formation de six mois au Maroc). D’une trentaine au départ, les expatriés marocains ne sont plus que sept.

la suite après cette publicité

Pour les projets 2009, le câblier souhaite ouvrir une usine en Mauritanie ainsi qu’un bureau à Alger. « Bien entendu, avec un partenariat au Maghreb, on travaillerait mieux », reconnaît-il. Il veut donc pouvoir étudier au mieux le marché algérien, immense et complexe, avant d’envisager le lancement d’une unité de fabrication

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires