L’affaire Moussa Moustapha, une manoeuvre du pouvoir ?
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Pendant la détention d’Ayman Nour, son parti, Al-Ghad, a été déchiré par les conflits internes. L’un de ses membres, Moussa Moustapha, a lancé un courant dissident jusqu’à en prendre brièvement la tête. Les relations avec les fidèles du leader emprisonné sont devenues explosives. En novembre 2008, les partisans de Moustapha ont incendié le siège du parti. « Pour moi, il est clair que Moussa Moustapha a été instrumentalisé par le pouvoir pour saboter le parti de l’intérieur », estime aujourd’hui Ayman Nour. Peu avant sa libération, le Conseil d’État égyptien a annulé le décret qui reconnaissait Moussa Moustapha comme président d’Al-Ghad. Ihab el-Khouly, un proche de Nour élu président du parti en 2007, a été rétabli dans ses fonctions.
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