Otages à vendre
![](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,height=810,fit=cover/medias/default.png)
Selon le témoignage d’un prisonnier touareg et les écoutes d’un satellite américain, les deux diplomates canadiens et le chauffeur nigérien enlevés non loin de Niamey le 14 décembre auraient d’abord été capturés par le Front des forces de redressement (FFR), une dissidence des rebelles touaregs du Mouvement des Nigériens pour la justice (MNJ). Le 16 décembre, pendant quelques heures, le FFR, que dirigent Mohamed Awtchiki Kriska et Rhissa Ag Boula, a d’ailleurs revendiqué l’enlèvement sur son site Internet, avant de démentir. Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) s’attribue aujourd’hui la capture de Robert Fowler, Louis Guay et Soumana Moukaila, mais, selon les enquêteurs, elle aurait « acheté » les trois otages au FFR.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- L’État algérien accélère la cadence pour récupérer les biens mal acquis
- Pour la première fois, Mahamadou Issoufou condamne le coup d’État du général Tiani
- Amnesty International demande l’arrêt des expulsions forcées à Abidjan
- Au Niger, Abdourahamane Tiani et la stratégie assumée de l’« anti-France »
- M23 en RDC : cinq questions pour comprendre pourquoi le conflit s’enlise