La campagne de France
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Soucieuses du taux de participation à l’élection présidentielle du 9 avril, les autorités algériennes multiplient les initiatives pour mobiliser les électeurs – y compris en France. Missoum Sbih, l’ambassadeur à Paris, vient ainsi d’achever un périple de quelques jours à l’intérieur du pays afin d’inciter les membres de la diaspora à se rendre aux urnes, « quel que soit le candidat de leur choix ». Une précaution que ne prend pas Djamel Ould Abbes, le ministre de la Solidarité nationale, qui défend ouvertement la candidature d’Abdelaziz Bouteflika auprès d’une communauté estimée par Alger à 4 millions de personnes, résidents algériens et binationaux inclus. Une cible de choix.
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