La bataille s’engage
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Après avoir vainement sollicité un report, le Sénégal sera représenté à l’audience du 6 avril, au cours de laquelle la Cour internationale de justice (CIJ) statuera sur les mesures conservatoires demandées par la Belgique dans le cadre de l’action intentée pour obtenir le jugement ou l’extradition de l’ex-dictateur tchadien Hissein Habré. La délégation sénégalaise sera composée de Madické Niang, ministre de la Justice, Amadou Sall, un ancien avocat aujourd’hui porte-parole du chef de l’État, et du professeur d’université Alioune Sall, agrégé de droit international. Pour rendre la procédure belge irrecevable, certains juristes conseillent à Abdoulaye Wade de nommer un juge d’instruction qui ouvrirait une enquête et convoquerait Habré. Mais le président hésite, estimant qu’il ne sert à rien d’engager une procédure sans avoir les moyens financiers de la conduire à son terme.
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