Bollywood donne l’exemple
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Pauvreté et cinéma sont compatibles, l’Inde en est l’exemple le plus criant. Depuis la première projection de courts-métrages des frères Lumière, en 1896, dans un luxueux hôtel de Bombay, le grand écran est devenu le divertissement le plus populaire du pays (devant le cricket). En 2007, le nombre d’entrées s’est élevé à 3,9 milliards, pour 1,15 milliard d’habitants. Avec près de 20 000 salles, qui peuvent contenir parfois plusieurs milliers de spectateurs, le sous-continent fourmille de cinémas. Prix moyen de la place : 30 centimes d’euro. La recette du succès tient à l’existence d’une industrie nationale, avec tous les maillons de la chaîne, de la réalisation à la distribution. La production indienne (première au monde avec près de 900 films par an), qui représente 90 % des entrées, alimente les salles dont la fréquentation, en retour, permet à la production de se développer. Et le cercle vertueux est lancé.
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