Les recalés
Trois chefs de petits partis, un syndicaliste et un scientifique à la réputation sulfureuse. Ce sont les cinq candidats à la candidature recalés par le Conseil constitutionnel. Dans son arrêt, le Conseil motive sa décision par le nombre insuffisant de parrainages ou par le non-respect des délais de remise des dossiers. Parmi les recalés, deux habitués : Ali Zeghdoud, président du Rassemblement algérien, et Mohamed Hadef, secrétaire général du Mouvement national de l’espérance (MNE). Tous deux avaient déjà vu leur candidature rejetée en 2004.
Pour Omar Bouacha, chef du mouvement El-Infitah, il s’agissait en revanche d’une première. Cela ne lui a pas réussi. Benjamin des prétendants, Rachid Bouaziz, 42 ans, syndicaliste et directeur d’un établissement d’enseignement moyen, n’a pu atteindre le seuil des 75 000 signatures. Quant à Loth Bonatéro, 54 ans, père de théories suspectes en matière de sismologie et chroniqueur astrologique dans la presse nationale, il était persuadé d’avoir réuni un nombre suffisant de parrainages. Les magistrats du Conseil constitutionnel en ont jugé autrement.
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