Enième procès pour Sadok Chourou
![](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,height=810,fit=cover/medias/default.png)
Le procès en appel de Sadok Chourou s’ouvrira à Tunis le 14 mars. Ancien président du mouvement islamiste Ennahdha (non reconnu), celui-ci avait été, en 1992, condamné à une peine de réclusion à perpétuité pour complot et tentative de coup d’État. Libéré à la suite d’une grâce présidentielle le 5 novembre 2008, il a été, un mois plus tard, de nouveau arrêté en raison d’une virulente interview accordée à la chaîne satellitaire tunisienne Al-Hiwar, puis, le 12 décembre, condamné en première instance à un an de prison ferme. À l’instar de la plupart des prisonniers islamistes ayant bénéficié d’une libération conditionnelle ou anticipée, Chourou était astreint à un strict « contrôle administratif » et n’avait ni le droit de parler à la presse ni celui de prendre part à des réunions politiques.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- Bénin-Niger : dans les coulisses de la médiation de la dernière chance
- Au Togo, le business des « démarcheurs », ces arnaqueurs qui monnaient la justice
- Qui entoure Mele Kyari, président de la NNPC, l’État dans l’État au Nigeria ?
- Côte d’Ivoire : Laurent Gbagbo, sur les terres de Simone à Bonoua
- Alafé Wakili : « Aucun pays n’est à l’abri d’un coup d’État »