« Progosa n’a jamais été condamnée pour diffamation »

Opposés pour la concession de plusieurs ports africains, dont ceux de Lomé (Togo), Port-Gentil (Gabon) et Douala (Cameroun), les groupes de logistique français Bolloré et espagnol Progosa se livrent également une farouche bataille juridique. En novembre 2007, notamment, le président de Progosa, le Français Jacques Dupuybaudy, porte plainte contre X pour « favoritisme et corruption » après l’attribution du marché du port de Douala à Bolloré. Ce dernier attaque à son tour « pour commentaires tendancieux ». Le dernier épisode remonte à deux semaines, quand Jeune Afrique interroge Dominique Lafont, directeur général Afrique de Bolloré, sur ses démêlés judiciaires avec son concurrent Progosa (voir J.A. n° 2510). À la demande de la société d’avocats Lysias Partners, conseil de la société Progosa et associés, nous publions le droit réponse suivant :

« La société Progosa conteste les propos tenus à son égard par M. Dominique Lafont, directeur général Afrique du groupe Bolloré. Progosa n’a jamais révélé d’informations inexactes. Elle a contesté les conditions d’attribution de la concession du terminal à conteneurs du Port autonome de Douala, ce qui fait l’objet d’une information judiciaire. Des inculpations ont été prononcées et des citations à témoin lancées.

Jusqu’à ce jour, Progosa n’a fait l’objet d’aucune condamnation du chef de diffamation de quelque juridiction que ce soit, française ou africaine.

Lorsque M. Dominique Lafont impute, sans preuve et pour cause, la commission de diffamation par la société Progosa, c’est elle qui devient victime de propos portant atteinte à son honneur et sa considération. »

Dont acte.