Troisième opérateur mondial
DP World s’est implanté sur tous les continents en quatre ans à peine. Fruit de la réunion en 2005 de Dubai Ports Authority et de Dubai Ports International, DP World ne gère avant cette date que quatre ports en dehors des Émirats. Et son joyau, le port de Jebel Ali, à Dubaï, lui permet déjà de compter sur l’échiquier international, mais très loin encore derrière les deux géants mondiaux des opérations portuaires, le singapourien PSA et le groupe de Hong Kong Hutchinson. Il ne lui faudra cependant que treize mois pour se glisser à la troisième place, ex aequo avec le danois APM Terminals, en plaçant 8 milliards de dollars sur la table à l’occasion de deux opérations. En février 2005, DP World acquiert pour 1 milliard CSX Terminals et, en mars 2006, au terme d’une bataille boursière féroce avec PSA, l’un des plus vieux opérateurs portuaires au monde : P&O et ses 29 ports implantés dans 19 pays. Deux opérations qui multiplient la part de marché mondial de DP World par trois, pour atteindre les 9 %. Et malgré la crise qui accompagne le rachat de P&O – le groupe cédera tous les actifs aux États-Unis. Hier simple acteur local, la multinationale fait reposer actuellement ses opérations sur cinq piliers géographiques : l’Australie, la Chine, l’Inde, l’Europe de l’Ouest et la région du Golfe. L’Afrique, tout comme l’Amérique du Sud, sont, pour DP World, les continents de l’avenir.
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