Bientôt un « visa francophone » ?
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«Lors de ses visites en Afrique, le ministre entend partout le même reproche », explique un collaborateur d’Alain Joyandet, le secrétaire d’État français à la Coopération : pour un professeur, un musicien, un intellectuel ou un artiste, il est très difficile, voire impossible, d’obtenir un visa pour la France. Pour remédier à la situation et « éviter que les élites africaines ne partent, par exemple, au Canada », la création d’un visa francophone est envisagée. Le projet pourrait aboutir dans un délai de six mois.
L’accueil que lui a réservé Éric Besson, le nouveau ministre de l’Immigration, a en tout cas été « excellent ». Le 23 février, un groupe de travail a été mis en place. S’inspirant du « visa Commonwealth », l’initiative concernerait les personnes désirant suivre une formation, les étudiants, les participants à un colloque ou encore les invités à tel ou tel événement culturel. L’objectif est que ces gens « ne soient plus les victimes des excès de zèle de nos consulats ». Une clause de « retour au pays » est toutefois prévue.
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