Modeste Seri doit être jugé… ou libéré

Publié le 3 mars 2009 Lecture : 1 minute.

« Human Rights Watch se permet de vous rappeler que la détention prolongée sans procès est une violation des obligations de droit international auxquelles la Côte d’Ivoire a souscrit en signant le Pacte international relatif aux droits civils et politiques. » C’est en ces termes que l’organisation des droits de l’homme s’est adressée par courrier, le 24 février 2009, au ministre de la Justice, Mamadou Koné, pour lui demander d’entamer le procès ou de libérer un des dirigeants de la société civile, Modeste Seri, détenu à la Maison d’arrêt d’Abidjan depuis le 28 janvier 2008.

Président de Diaspora et Jeunesse de Côte d’Ivoire et membre de l’ONG américaine Center for War/Peace Studies, Seri s’était présenté volontairement le 17 janvier 2008 à la Direction de la surveillance du territoire (DST) afin de clarifier la nature de sa relation avec Ibrahim Coulibaly, dirigeant rebelle en exil, accusé par les autorités d’avoir fomenté un coup d’État contre le régime. Seri, aperçu sur les vidéos « Noël à Abidjan » relatives à la pseudo-préparation de ce putsch, a toujours prétendu qu’il était allé rencontrer « IB » pour lui demander de rejoindre la Côte d’Ivoire dans le cadre du processus de pacification. À ce jour, aucune date de procès n’a été fixée par les autorités.

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