Derniers feux du foot-business

Publié le 24 février 2009 Lecture : 1 minute.

Manchester United domine l’Europe – et le monde – du football sur les terrains, mais pas en termes financiers. Au palmarès des clubs pro les plus riches établi par le cabinet Deloitte, le club britannique s’est, pour la quatrième année consécutive, fait souffler la première place par le Real de Madrid, dont les revenus ont, lors de la saison 2007-2008, culminé à 366 millions d’euros. Ceux de Manchester (324 millions) ont augmenté au cours de la même période de 26 %. Insuffisant pour s’assurer le leadership compte tenu de la toute petite forme de la livre sterling (le Royaume-Uni n’appartient pas à la zone euro).

Le FC Barcelone occupe la troisième place européenne avec un peu plus de 300 millions d’euros. Trois autres clubs britanniques figurent dans le top 12 : Chelsea, Arsenal et Liverpool. Loin de leur splendeur passée, les Italiens (Milan AC, AS Rome, Inter de Milan et Juventus de Turin) réalisent un tir groupé entre la 8e et la 11e place. En dehors des trois grands d’Europe, seuls deux pays parviennent à figurer au palmarès de cette « Football Money League » : l’Allemagne avec le Bayern Munich (4e) et la France avec l’Olympique lyonnais (12e).

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Reste que les grandes heures du foot-business sont probablement révolues. La crise a déjà fait perdre à l’oligarque russe Roman Abramovitch, propriétaire du Chelsea FC, quelque 20 milliards de dollars et convaincu l’assureur américain AIG de se retirer du capital de Manchester United

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