Le casse-tête des unités spéciales
L’euphorie née de la reddition, le 17 février, à Kidal, de plus de 500 rebelles touaregs de l’Alliance démocratique pour le changement (ADC) est très vite retombée du fait des problèmes posés par la mise en œuvre des accords d’Alger. En effet, ce texte prévoit l’intégration des ex-combattants de l’ADC au sein de l’armée malienne dans des unités spéciales, chargées de lutter contre les salafistes d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI). Or, sur les 500 « repentis », 78 seulement sont des déserteurs et, à ce titre, sont réintégrables dans l’immédiat. Les autres devraient attendre la période officielle de recrutement, généralement à la mi-juin. Que faire des anciens maquisards en attendant ?
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