Cigale orientale
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Dans les remerciements, sur les notes de pochette de son premier album, enregistré à Paris, récemment distribué en Tunisie, au Maroc et bientôt en Algérie, Maya Shane salue d’abord et longuement Enrico Macias. Son idole lui a accordé un duo. Le geste compte quand on est une jeune chanteuse la tête remplie de rêves.
Née à Meudon, agglomération située au sud-ouest de Paris, dans une famille originaire de Tunisie, elle a grandi à Belleville, quartier de la capitale à la pluralité culturelle affirmée.
Entre la bande-son de la maison familiale, où se croisaient le piano oriental de sa grand-mère et Oum Kalsoum, Fairouz, Abdel Halim Hafez, Farid El Atrache, Amr Diab, Warda ou Enrico Macias ou Dalida, et sa culture urbaine occidentale, Maya Shane a choisi. Son premier album, chanté en français (dont une reprise de l’« Hymne à l’amour » de Piaf) et en arabe, affiche franchement des couleurs orientales, avec violons idoines et arabesques vocales.
Une carte de visite qui pourrait peut-être lui permettre d’enclencher une vraie carrière de chanteuse, son rêve récurent depuis l’enfance.
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