Rebelles en déroute
Acculé sur le front militaire par une offensive de l’armée, lâché par une partie de ses troupes, Ibrahim Ag Bahanga, chef de la rébellion touarègue, se fait moins intransigeant. Le 1er février, il a proposé aux autorités de Bamako un cessez-le-feu pour « donner toutes ses chances à la paix ». Une demande aussitôt rejetée par le ministère malien de la Défense. Deux jours plus tard, Bahanga a fait appel au médiateur algérien, Abdelkrim Gheraïb, pour convaincre le président Amadou Toumani Touré (ATT) de revenir à la table des négociations. Pas question ! répond ce dernier. L’accord d’Alger, signé le 4 juillet 2006 entre le gouvernement et la rébellion, sert de feuille de route pour le retour de la paix dans la région de Kidal. « Il faut préalablement que les rebelles déposent leurs armes et soient cantonnés avant d’envisager la suite de la mise en oeuvre de l’accord », estime le pouvoir.
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