Le juge Byron et son procès « inéquitable »
La carrière du président du Tribunal pénal international pour le Rwanda d’Arusha (Tanzanie), Dennis Byron, originaire de Saint Kitts, dans les Caraïbes, comporte des zones d’ombre que les défenseurs des personnalités rwandaises accusées d’avoir participé au génocide de 1994 comptent utiliser dans les semaines à venir pour mettre en cause l’impartialité de ce magistrat. Le juge Byron, qui dirige le TPIR depuis 2007, a présidé en 1986, à la High Court of Justice of Grenada, le jugement des ex-camarades du dirigeant marxiste de la Grenade, Maurice Bishop. Il avait alors prononcé la condamnation à mort par pendaison de 14 des accusés, dont certains auraient été torturés. Jamais exécutée, cette peine capitale avait conclu un procès considéré comme « gravement inéquitable » par Amnesty International. Depuis, ce procès – absent de la biographie officielle de Byron – a été jugé illégal et inconstitutionnel par la Cour d’appel de Grenade et le Judicial Committee of Privy Council de Londres (juridiction du Commonwealth).
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