La crise, quelle crise ?
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Président de la compagnie pétrolière brésilienne Petrobras, José Sergio Gabrielli de Azevedo a lancé le 26 janvier un business plan anticrise : 174 milliards de dollars d’investissements pour la période 2009-2013, dont 90 % dans le pays et 10 % à l’étranger, notamment au Nigeria (2 milliards) et en Angola (800 millions). Ce programme très optimiste est censé permettre à Petrobras de maintenir l’emploi (1 million de salariés permanents au total) et de contribuer à hauteur de 10 % au produit intérieur brut brésilien.
La compagnie, dont la capitalisation boursière avoisinait 100 milliards de dollars à la fin de 2008, souhaite développer l’exploration et le développement de gisements en offshore profond, qui, selon ses experts, recèleraient quelque 100 milliards de barils de brut, alors que les réserves du pays ne dépassent pas actuellement 14,4 milliards de barils. Fondé sur l’hypothèse d’un baril à 42 dollars, en moyenne, ce plan, s’il réussit, permettrait au Brésil de produire deux fois plus de pétrole que son voisin vénézuélien. Sa production passerait de 2,2 millions de barils par jour (niveau proche de celui du Nigeria ou de l’Irak) à 3,3 millions dès 2013. Quatorzième puissance pétrolière en 2008, il accéderait au 4e rang mondial en 2020, avec 5,1 millions de b/j. Moins que l’Arabie saoudite, la Russie et les États-Unis, mais plus l’Iran ou le Mexique.
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