Présidentielle: la précampagne est ouverte
Publié le 5 février 2009 Lecture : 1 minute.
Selon le ministre de l’Intérieur, Noureddine Yazid Zerhouni, le mandat du président Abdelaziz Bouteflika arrive à échéance le 28 avril. Les opérations de vote se tiennent habituellement le jeudi, premier jour du week-end en Algérie. Le scrutin étant à deux tours, on s’achemine vers un premier tour le 2 avril et un second deux semaines plus tard, soit le 16 avril. Dans ces conditions, le président Bouteflika devrait convoquer le corps électoral le 2 février, la loi imposant un délai de soixante jours entre la convocation et les opérations de vote. Saisira-t-il l’opportunité pour annoncer sa propre candidature ? En tout état de cause, l’Alliance présidentielle, composée des trois mastodontes de la classe politique (les nationalistes du FLN et du RND, et les islamistes du MSP, ex-Hamas), n’attend pas l’annonce de son champion pour mettre en place le dispositif de campagne.
Face au candidat encore virtuel, ils sont désormais dix-sept à briguer la candidature. Deux ont déjà obtenu le nombre de parrainages nécessaires (75 000 citoyens ou 600 élus). Sans surprise, il s’agit de Moussa Touati, patron du Front national algérien (FNA), et Louisa Hanoune, leader des trotskistes du Parti des travailleurs (PT). Plusieurs candidats indépendants se sont organisés en collectif pour dénoncer l’administration qui leur met « des bâtons dans les roues ». Entre autres griefs, le nombre insuffisant de formulaires de parrainage. « On nous a livré 1 000 formulaires à signer et on nous demande d’en retourner 75 000 », proteste un membre du collectif des indépendants.
