A l’affiche
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Pour un instant de la liberté
de Arash T. Riahi
(sortie à Paris le 28 janvier)
Le cinéma iranien, tant célébré dans les années 1990, ne donne plus beaucoup de nouvelles. C’est donc vers l’étranger – et en l’occurrence l’Autriche, où vit Arash T. Riahi – qu’il faut se tourner pour découvrir un nouveau réalisateur iranien. Avec ce premier film qui oscille entre drame (surtout) et comédie (parfois), l’auteur n’a pas oublié d’où il vient. Il raconte, en effet, le parcours de deux enfants iraniens « exfiltrés » de leur pays vers la Turquie dans l’espoir de rejoindre leurs parents installés à Vienne. Un réquisitoire à charge contre le régime iranien et, à l’occasion, la Turquie. Mais aussi un récit attachant et plus nuancé qui évoque le quotidien des réfugiés qui tentent de rejoindre l’« eldorado » européen.
Los bastardos
d4amat Escalante
(sortie à Paris le 28 janvier)
Révélé il y a deux ans au Festival de Cannes avec un premier film très original et sans concession intitulé Sangre, le cinéaste mexicain confirme son talent avec cette histoire de clandestins issus de son pays et vivant à Los Angeles qui décident de changer de travail pour fuir la misère. Fini la pelle et la pioche, et vive… le canon scié avec lequel ils doivent exécuter un « contrat » en assassinant une jeune femme. Une reconversion qui, bien sûr, va tout de suite mal tourner.
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