La nébuleuse Arcofina
À son retour en Algérie, au milieu des années 1990, Abdelouahab Rahim se lance dans la pharmacie (Copharm, Pharmagen) et les assurances (l’Algérienne des assurances). En 2001, il achète l’hôtel Hilton d’Alger au coréen Daewoo, incapable de payer les honoraires des assurances. En parallèle, il obtient une concession-vente de l’État de 75 hectares contiguë à l’hôtel. Il y construira la tour Algeria Business Center avant de se lancer dans les technologies Internet (Webcom). Mais il connaît aussi l’échec. Sa banque à distance, Arcobank, est dissoute. En 2006, il conclut un accord de franchise avec Carrefour et s’engage à lancer dix-huit hypermarchés à l’enseigne française d’ici à 2012. L’accord a expiré et un seul Carrefour, qui n’a pas séduit les Algériens, a vu le jour. Mais le patron d’Arcofina maintient ses projets dans la grande distribution à travers sa filiale Ardis, qui construira un premier hypermarché dans Alger Medina, puis à Oran, Béjaïa et dans toutes les grandes villes du pays.
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