L’homme qui voulait interdire le Coran

Publié le 27 janvier 2009 Lecture : 1 minute.

Avec son regard clair et ses cheveux peroxydés, Geert Wilders (45 ans), le député néerlandais d’extrême droite, a tout d’un acteur de série Z. Mais il y a plus grave. Le 15 décembre, la cour d’appel d’Amsterdam a ordonné au parquet de le poursuivre pour incitation à la haine et à la discrimination. En cause : diverses déclarations comparant l’islam au nazisme.

Fondateur du Parti de la liberté (PVV), Wilders s’est, en mars 2008, attiré une douteuse célébrité en diffusant sur Internet un pseudo-documentaire de 17 minutes intitulé Fitna (« conflit » en arabe). But de l’opération ? Démontrer le caractère « fasciste » de l’islam en associant des versets du Coran à des images morbides : attentats, exécutions, mutilations génitales et autres joyeusetés.

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Vu par 20 millions d’internautes, le brûlot avait été accueilli avec mépris par les autorités musulmanes. En juin 2008, le tribunal d’Amsterdam ayant estimé que Wilders ne s’était pas écarté « du cadre du débat public », les dizaines de plaintes déposées contre lui n’avaient pas eu de suites. Jusqu’à la récente décision de la cour d’appel. « C’est un jour noir pour la liberté d’expression dans ce pays », a, sur son blog, fulminé le député, plus que jamais favorable à l’interdiction du Coran.

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