Pendant ce temps-là, Macky Sall fait campagne…
![](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,height=810,fit=cover/medias/default.png)
C’est un beau coup politique qu’a réussi l’ancien président de l’Assemblée nationale, à l’occasion de sa tournée en France et en Belgique, dans la troisième semaine de janvier. À Mantes-la-Jolie, point d’orgue d’une série de meetings qui ont conduit le président du tout nouveau parti APR-Yaakaar (Alliance pour la République-Espoir) du Havre à Anvers en passant par Bruxelles, le banni du PDS a fait défiler à la tribune une cohorte de responsables – en France – de ce même parti. Des cadres qui ont annoncé, avec force trémolos, leur ralliement au président de l’Alliance pour la République. Tant et si bien qu’on avait le sentiment que c’était l’ensemble de la branche française du PDS qui venait de basculer.
Des responsables socialistes étaient également présents dans la salle. Si ceux-là n’ont pas rejoint l’APR, ils ont cependant assuré publiquement Macky Sall de leur soutien, le posant du même coup en chef de file de l’opposition. Une opération dont les fruits n’ont pas fini d’être ramassés, tant le rôle prescripteur de la diaspora est important au Sénégal…
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus – Politique
- Origines algériennes de Jordan Bardella : enquête sur un tabou
- Après l’Algérie, le Maroc : nouvelles révélations sur les liens de Jordan Bardella avec le Maghreb
- Au Burkina Faso, la confusion règne autour d’Ibrahim Traoré
- Au Burkina Faso, la fuite en avant répressive d’Ibrahim Traoré
- Maroc : mort de la princesse Lalla Latifa, mère de Mohammed VI