Bye Bye Mister Bush 


Publié le 26 janvier 2009 Lecture : 2 minutes.

Triste fin de parcours : le pauvre George W. Bush s’en est allé sous les sifflets du monde entier. Son successeur Barack Hussein Obama prend le relais dans une ambiance indescriptible, savant mélange de ferveur, d’espoir démesuré et de fascination. Après l’Amérique honnie, voici venu le temps de l’Amérique bénie !

Washington, mercredi 21 janvier, 8 h 30. En pénétrant dans le fameux Bureau ovale de la Maison Blanche, Obama découvre une enveloppe cachetée. Une missive laissée à son intention, sur laquelle on peut lire : « À : n° 44. De la part : n° 43. » Une note de George W. Bush dont le contenu n’a pas été divulgué… Sûrement Bush s’est-il fendu de quelques conseils avisés dont il a le secret. L’expérience de notre ami W. est si grande (huit ans au pouvoir tout de même !), que les possibilités sont nombreuses. Petit florilège : comment lutter efficacement contre le terrorisme en améliorant l’image des États-Unis, attraper l’ennemi public numéro un (Ben Laden) sans coup férir, mener une guerre éclair en Irak et pacifier le pays en un tournemain, renverser le régime des talibans en Afghanistan et y instaurer la démocratie, limiter le réchauffement climatique sans ratifier le protocole de Kyoto, reconstruire La Nouvelle-Orléans ravagée par le cyclone Katrina sans débourser 1 cent, prévenir et circonscrire la plus grave crise économique depuis soixante-dix ans, faire la paix au Proche-Orient en mettant tous ses œufs dans le panier israélien, s’entourer des meilleurs à peu de frais, etc.

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À moins qu’il ne s’agisse plus simplement d’un recueil de ses meilleures déclarations, histoire de montrer à Obama la voie de la sagesse. Comme cette perle prononcée le 22 juillet 2001, à Rome : « Je sais ce que je crois. Je continuerai à exprimer ce que je crois, et ce que je crois… je crois que ce que je crois est bien. » Ou cette autre, sans doute inspirée par la commémoration de l’attaque de Pearl Harbor et qui révèle une connaissance approfondie de l’époque contemporaine : « Depuis maintenant un siècle et demi, l’Amérique et le Japon ont formé l’une des plus grandes et des plus fortes alliances des temps modernes. De cette alliance est née une ère de paix dans le Pacifique. »

Le monde entier attend tellement de Barack Obama qu’il ne pourra que décevoir, entend-on ici et là. Certes, mais il lui sera quand même difficile de faire pire que son prédécesseur. Bye Bye Monsieur Bush. Et merci. Sans vous, peut-être qu’Obama n’aurait jamais accédé à la Maison Blanche…

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