Dipoula, terreur de l’orphelinat


Dipoula, T1, « Mbolo », de Pahé et Sti, éditions Paquet, 46 pages, 10 euros.

Publié le 20 janvier 2009 Lecture : 1 minute.

Dipoula, c’est un petit Gabonais albinos. Un orphelin abonné aux gaffes et aux mauvaises notes. Il est né au milieu des années 1980 du coup de crayon de Patrick Essono, plus connu sous le pseudonyme de Pahé. Ancien dessinateur de presse, Pahé est venu à la bande dessinée (La Vie de Pahé, éd. Paquet) après un concours organisé au Gabon par le Centre culturel français.

Le petit Dipoula attendait depuis la plume d’un scénariste. C’est le Lillois Sti qui s’y est collé après une courte immersion gabonaise. Le premier tome, « Mbolo » (« Bonjour »), vient de paraître, le second sortira en septembre 2009. Plutôt destinées aux enfants, les aventures de Dipoula empruntent beaucoup au passé de Pahé : « En France, je suis le seul Noir de mon école et on me dit que mes cheveux sont doux comme la moquette. À mon retour au Gabon, mes camarades me disent que “je gorge” à cause de mon accent français. » Impossible de ne pas penser au héros des cours de récrés françaises, Titeuf. Alors, Dipoula, un Titeuf africain ? Son papa se fâche : « Il a le même âge, mais ça n’a rien à voir. C’est un orphelin albinos ! Je pense plutôt que Titeuf c’est le Dipoula français ! »

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