Pourquoi l’Afrique veut négocier

Publié le 20 janvier 2009 Lecture : 1 minute.

Lancé en novembre 2001 à l’issue de la Conférence ministérielle de Doha, le cycle actuel de négociations commerciales multilatérales devait durer trois ans. Il n’est toujours pas terminé. Les 153 pays membres de l’OMC sont proches d’un accord concernant la réduction des subventions agricoles et des droits de douane mais ne parviennent pas à s’entendre sur des protections pour les agriculteurs des pays pauvres et sur la création de zones franches pour certaines industries. Là est l’enjeu du cycle de Doha : l’accord, une fois signé, obligera non seulement les grandes puissances commerciales mais aussi, pour la première fois, les pays émergents (Inde, Chine, Afrique du Sud, Égypte, Brésil…) à favoriser les importations en provenance des pays les moins avancés (PMA). « C’est la raison pour laquelle le groupe des pays africains, le groupe des PMA et le groupe des ACP [Afrique, Caraïbes, Pacifique, NDLR], qui sont maintenant trois syndicats puissants, sont ceux qui réclament le plus vivement la conclusion la plus rapide possible du cycle de Doha », conclut Pascal Lamy.

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